Trouble de l'opposition de l'enfant : savoir lâcher prise

Trouble de l’opposition de l’enfant : savoir lâcher prise

Si les enfants en bas âge rencontrent naturellement une période d’opposition, condition sine qua non de la quête d’autonomie, cette phase de révolution peut se traduire par une étape exacerbée particulièrement intense pour les parents. Le trouble de l’opposition chez l’enfant, empreint de provocation et de résistance, est une véritable lutte de pouvoir qui requiert des parents attention et apprentissage du lâcher prise. 

Comment reconnaître un trouble de l’opposition ?

Certains comportements de provocation chez l’enfant laissent présager un trouble de l’opposition. Lorsque l’enfant s’oppose systématiquement et avec violence à l’autorité de ses parents, à laquelle il essaie de supplanter son autorité propre. Lorsque les consignes parentales sont transgressées. Lorsque les crises se succèdent et que les larmes coulent à flot. Lorsque les remontrances et punitions sont tournées en dérision par l’enfant. Tous ces comportements sont révélateurs d’un trouble de l’opposition. Aussi, ce trouble atteste d’un profond problème d’anxiété et de gestion des émotions chez l’enfant. Véritable souffrance pour l’enfant comme pour ses parents, c’est toute l’intensité de ce trouble dans ce qu’il a de violent et de désarmant qui est évoqué dans La violence en héritage : Terreur et fascination

Comment reconnaître un trouble de l'opposition ?
Par Shchus / Shutterstock

Comment gérer un enfant avec un T.O.P. ?

Le trouble de l’opposition avec provocation peut s’avérer absolument déconcertant pour les parents. Il s’agit toutefois de cas affirmés par diagnostic, face auxquels il est nécessaire d’intervenir. Cette crise familiale peut, à termes, impacter le développement de l’enfant. Ce dernier doit apprendre à adopter un comportement adapté et à donner du crédit à l’autorité, qu’il s’agisse de celle de ses parents ou encore celle émise dans un cadre scolaire. Pour gérer un enfant avec un T.O.P. il est nécessaire de renforcer les liens que vous entretenez avec lui. Un enfant en confiance parviendra mieux à appréhender les consignes qui lui sont édictées. Lâchez-prise et accueillez-le avec positivisme et bienveillance. N’essayez pas de camper à tout prix sur vos positions et expliquez-lui calmement vos règles. Toutefois, si vous sentez que le comportement de votre enfant reste inchangé, n’hésitez pas à consulter un spécialiste. Un psychologue ou neuropsychologue accompagnera votre enfant au long de cette phase périlleuse au cours d’une thérapie en famille. Il pourra également diagnostiquer un éventuel syndrome neurologique sous-jacent au T.O.P., tel que l’hyperactivité ou le syndrome de Gilles-de-la-Tourette et ainsi diriger au mieux son accompagnement auprès de l’enfant.  

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