L’île des naufragés

ROLAND R. NYNS : Un navigateur qui n’a pas froid aux yeux !

 

Vous avez aimé les récits de Shackleton et de l’Odyssée de l’Endurance ? Ce navire bloqué puis broyé dans les glaces de l’Antarctique ? Le séjour de son équipage sur les packs de glaces à la dérive, puis leur survie, des mois durant, sur l’île inhospitalière de L’Éléphant ?

 

Alors les NAUFRAGÉS DE L’ÎLE PERDUE de ROLAND R. NYNS, roman inspiré d’un fait réel, vous plaira. On vit avec ces naufragés, on tremble pour eux, isolés pour plusieurs mois dans des conditions de vie indescriptibles. Sur une île déserte à des milles de Sydney, ils arrivent malgré tout à survivre (sans s’entre dévorer) en établissant des règles de vie, dans ce qui justement ne ressemble en rien à une vie…

 

Ils organisent une microsociété, ils s’adaptent, respectent les contraintes, et solidaires, unissent leurs efforts pour permettre à tous de s’en sortir.

 

Personne ne transgresse ces règles qui sont là pour les préserver, et qui les sauvent. Car pas un seul ne sera perdu. Le sauvetage qu’ils ont mis en œuvre avec des moyens dérisoires est une réussite exemplaire.

 

Ce sont des hommes déterminés, courageux, motivés, soudés pour la réussite, et pour que tous s’en sortent, même dans les pires conditions.

 

Alors qu’ils avaient abordé l’île sur un versant, ils apprirent plus tard, une fois à l’abri sur le continent, qu’un autre navire durant cette même tempête s’était échoué sur l’autre versant de l’île.

 

Mais là, ce qu’on retrouva, consigné dans un journal de bord, après que les hommes d’équipage, seize hommes sur les dix-neuf naufragés, moururent de faim et de désespoir, témoigne que l’absence d’organisation, et le défaitisme avaient eu raison, dans les mêmes conditions de survie, de presque tout un équipage, pendant que sur l’autre versant de l’île, sans plus de moyens, un autre équipage luttait et s’en sortait.

 

ROLAND NYNS est un marin, il ne laisse rien au hasard quand il parle des méthodes et des outils dont disposent ces naufragés pour se tirer d’affaire.

 

S’il vous arrive de naviguer et d’être pris un jour par un fort coup de vent qui malmène votre embarcation, ce livre c’est presque un ouvrage pour la survie en mer.

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